Regroupant plusieurs centaines de sources (agences de santé, sociétés savantes, éditeurs spécialisés, universités, etc.), l’outil recense “entre 40 et 60 millions de documents”.
“On sait que les médecins utilisent les moteurs de recherche pour l’orientation diagnostic, la prise en charge des pathologies et l’évaluation des médicaments, explique Jean-Marc Loingtier. Or, les résultats pertinents pour eux sont noyés parmi ceux des sites généralistes.” L’objectif est donc de leur faire gagner du temps. “Un seul résultat Archimedox est équivalent au filtrage de 100 pages Google obtenues à partir de la même requête, tout en restant aussi rapide”, affirme la start-up dans un communiqué.
Archimedox dispose d’algorithmes permettant de reconnaitre automatiquement les types de document (cours, recommandations, cas cliniques, RCP, etc.), les spécialités médicales et même les pathologies associées à une simple requête. La prochaine version du site introduira une nouveauté: la possibilité d’entrer une requête en français, qui sera traduite à la volée pour rechercher des publications en anglais. Les résultats pourront être eux aussi traduits.
Le service est utilisé depuis juillet 2012 par le service des urgences du CHU de Poitiers. Ce partenariat a été impulsé par l’incubateur Régional Poitou-Charentes Etincel “Nous voulions le tester dans un environnement professionnel, ce qui nous permet d’avoir instantanément des retours d’utilisateurs réels”, souligne Jean-Marc Loingtier.
L’entreprise s’adresse pour l’instant en priorité aux médecins libéraux, qui doivent entrer à l’inscription leur spécialité et leur numéro du conseil de l’ordre RPPS (Répertoire partagé des professionnels de santé). Ils disposent de 15 jours d’essai gratuit. L’abonnement est ensuite facturé, de 12 à 26 euros par mois. Il est possible d’entrer trois requêtes sans être inscrit, afin de tester le service.
“La prochaine version du site ouvrira la possibilité de s’abonner à toutes les professions médicales, dentistes, sages-femmes ou pharmaciens, ainsi qu’aux étudiants”, précise le cofondateur. La société négocie en outre des partenariats avec un syndicat de médecins et une revue médicale importante.
